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Wave, de Sonali Deraniyagala.

dimanche 1 mars 2015
Je n'avais jamais entendu parlé de se livre jusqu'à ce que je le vois il y a quelques semaines en librairie. La couverture m'a tout de suite attirée, mais j'étais surtout intriguée par le sujet, en lisant le résumé j'ai compris qu'il s'agissait d'un témoignage sur le tsunami du 26 décembre 2004, au Sri Lanka. J'ai vu quelques dégâts cette vague a pu faire en Thaïlande, spécialement à Koh Phi Phi où tout n'est pas encore reconstruit. Et ce phénomène naturel m'intrigue, une si grande vague qui détruit des terres sur des kilomètres, ça doit être impressionnant à voir !


Sonali Deraniyagala a donc survécut à la vague. Elle était à Yala, dans un hôtel avec sa famille. Son mari, ses deux fils ainsi que ses parents. Ils étaient là juste pour Noël et devait repartir pour Colombo,la capitale du Sri Lanka, le jour même. Elle a été la seule à survivre. Elle nous parle de l'arrivée de la vague, et du moment où elle a tout perdu, de son désespoir, de la façon dont elle vit depuis ce jour. Je vous ai dit que c'était un témoignage de ce jour, mais c'est surtout un témoignage au deuil auquel il faut faire face quand on se retrouve seule en un instant. Elle nous parle de ces mois passé chez sa tante, à Colombo, incapable de rentrer chez elle, à Londres. De toutes ces petites choses qui lui rappellent ses enfants et son mari. Elle nous explique comment, petit à petit, elle a apprit à vivre seule, avec cette absence. Mais elle n'accepte pas d'être la seule à avoir survécut, de ne pas être partie avec eux.

J'ai apprécié ce livre par l'écriture simple et sincère de l'écrivaine qui nous livre certaines pensées qui ne sont pas simple à dire. Mais aussi, et surtout, parce que quand on a pas vécu ce genre d’événement, on ne s'imagine pas à quel point ça peut être dur à vivre après. Certes, on se dit que ça doit pas être facile, mais on ne pense pas que c'est aussi dur. Et d'un côté, je pense que j'admire cette femme par sa force. D'après elle, elle n'a aucune force, mais ce n'est pas vrai. A sa place, beaucoup de monde aurait abandonné, aurait mis fin à ses jours. Elle y a pensé pendant la première année, mais ne l'a finalement pas fait. Le livre se finit sur l'année 2012 où elle habite à New York pour ses recherche, mais elle nous explique qu'elle pense toujours à sa vie d'avant. Et on se doute que malgré les années, elle vivra toujours avec ce manque mais elle continue d'avancer. En lisant les remerciement, on comprend que ce livre est une thérapie pour elle, son psychiatre l'a encouragé à écrire. On dit toujours qu'il faut parler de choses qui nous tracassent, et ce livre en est un très belle exemple. Écrire pour aller mieux, ou du moins, essayer d'aller mieux.
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